Alors oui, c'est le bonheur de voir s'animer les rues et les maisons d'une ville dont les ruines sont parmi les plus belles et les plus émouvantes du monde, du moins de celles que j'ai eu la chance de visiter. Qui plus est lorsque l'auteure est une historienne spécialiste de la période dont elle parle : on peut donc se dire que ce qu'elle décrit est assez plausible, et que la vie quotidienne de la cité est bien restituée. J'ai pensé à l'excellente série "Rome", dont j'ai regretté qu'elle ne se poursuive pas plus longtemps.
Kaeso, personnage principal de l'enquête policière, est un ancien garde prétorien déchu et envoyé comme chef de la milice locale à Pompéi, où tout le monde espère qu'il continuera de laisser ronronner la garnison, quelque peu disparate et surprenante par sa composition comme par son manque de discipline. C'est sans compter sur le bouillant tempérament du jeune homme, ma foi fort séduisant (sa belle cousine Concordia est d'ailleurs de mon avis), qui n'a pas l'intention de laisser impunis les crimes qui se succèdent à un rythme effrayant dès son arrivée dans la cité. Il est bien certain qu'il ne s'agit pas de simples règlements de comptes entre ivrognes, comme le prétend le préfet Septimus, et il le prouvera.
Le récit est bien enlevé, l'enquête pleine de rebondissements, et le roman nous permet au passage de faire connaissance avec quelques têtes couronnées de l'époque.
J'ai bien aimé, et je pense que je lirai d'autres ouvrages de cet auteur, même si j'ai été irritée par certaines facilités de style, quelques répétitions, voire incohérences, qui laissent par moment l'impression d'un travail un peu bâclé.
Certes, ce n'est qu'un roman policier. On aimerait cependant que les éditeurs soignent un peu mieux les relectures. Je suis sans doute emmerdante et vieux jeu, mais trouver de plus en plus de fautes dans les ouvrages imprimés me choque. A la fois parce que la lecture constitue un moyen de consolider sa connaissance de la langue, et que les livres ne peuvent plus tenir ce rôle de "référents" lorsqu'on y trouve de plus en plus d'erreurs. Mais aussi parce que c'est, une fois de plus, le résultat probable d'une recherche de productivité et de profitabilité toujours accrue dans nos économies occidentales, qui font que l'on n'accorde jamais assez de temps aux gens pour bien faire leur travail... quand même on n'en arrive pas à le confier à des équipes qui n'ont pas toutes les compétences requises, mais le grand avantage d'être, pour cette raison même, moins bien payées. Bon, j'en finis (pour aujourd'hui) avec ma diatribe contre les dévoiements du capitalisme triomphant qui finira par nous envoyer tous dans le mur...
Ryû a apprécié... mais formule comme moi certaines critiques sur le style.
Il y a sans doute d'autres commentaires de lecteurs sur le Net... mais pour aujourd'hui, j'ai la flemme de les chercher (!!!)
Pour en savoir plus, et identifier les autres ouvrages de Cristina Rodriguez, vous pouvez consulter le site dédié à Kaeso le prétorien, où j'ai d'ailleurs trouvé ma jolie photo de la non moins jolie auteure ;-)
Il y a sans doute d'autres commentaires de lecteurs sur le Net... mais pour aujourd'hui, j'ai la flemme de les chercher (!!!)
Pour en savoir plus, et identifier les autres ouvrages de Cristina Rodriguez, vous pouvez consulter le site dédié à Kaeso le prétorien, où j'ai d'ailleurs trouvé ma jolie photo de la non moins jolie auteure ;-)
Pour ceux qui veulent continuer à suivre les aventures de ce centurion plein de vie, PetitePom vous recommande "Meurtres sur le Palatin".
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