Encore un bouquin dont j'ai entendu parler je ne sais plus où... Je devrais noter mes sources à chaque fois, pour me souvenir de celles qui correspondent le mieux à mes goûts...
La double vie de Vermeer raconte l'incroyable histoire d'un faussaire de génie, Han Van Meergeren, qui réussit à tromper les meilleurs experts, conservateurs de musées et collectionneurs du début du vingtième siècle, en produisant pas moins de dix faux Vermeer, dont quelques uns furent en leur temps salués comme de véritables chefs d'oeuvre du "maître de Delft"... et comme de véritables petits miracles, car l'oeuvre qui nous reste dudit maître, pour être splendide, n'est pas très importante en nombre.
Tout ça parce que Monsieur Van Meergeren voulait se venger des critiques d'art, qui méprisaient ses oeuvres originales - à contre courant des modes, les temps étant déjà à "l'art moderne"- et qu'il voulait ridiculiser. Son objectif fut, paradoxalement, parfaitement atteint lorsqu'il se fit pincer par la justice : il allait enfin pouvoir confondre les experts et démontrer que leurs appréciations ne valaient pas un clou.
L'auteur en profite pour nous narrer aussi la biographie du "vrai" Veermer, dont on sait finalement peu de choses, et la macabre fin de Goering, qui fut l'un des collectionneurs trompés par notre faussaire, avec "Le Christ et la femme adultère".
J'avais commencé ce livre avant les vacances, et l'avais oublié à côté de mon lit, où je l'ai retrouvé en rentrant : c'est dire qu'il ne m'a pas passionnée. Si le sujet me semblait intéressant, je n'ai pas été enthousiasmée par la lecture. Outre le fait que le personnage principal n'est pas très sympathique, l'écriture ne m'a pas séduite. Trop lourde ? Trop narrative ? Peut-être, midinette, m'attendais-je à quelque chose du même genre que La jeune fille à la perle, que j'avais lu avant que ce soit un film et beaucoup aimé. Ou à un autre genre d'extrapolation que celle de Philippe Besson sur un tableau d'Edward Hopper dans L'arrière saison.
Mais ce n'est qu'à la fin de l'ouvrage (idiote ?) que j'ai compris, dans la note de l'auteur, qu'il s'agissait d'une histoire vraie, qu'on peut d'ailleurs lire en plus court (mais en anglais) sur Answer.com, qui compile quelques textes encyclopédiques sur ce peintre, ou sur mystudios.com, qui recense notamment tous les faux de Van Meergeren. Hum, cela explique donc que le style me paraisse plus journalistique que littéraire. Et selon moi, cela ne devrait pas s'appeler "roman", mais... reconstitution par exemple.
Intéressant malgré tout quant à l'histoire de la peinture, même si littérairement ce ne fut pas un grand plaisir...
La double vie de Vermeer raconte l'incroyable histoire d'un faussaire de génie, Han Van Meergeren, qui réussit à tromper les meilleurs experts, conservateurs de musées et collectionneurs du début du vingtième siècle, en produisant pas moins de dix faux Vermeer, dont quelques uns furent en leur temps salués comme de véritables chefs d'oeuvre du "maître de Delft"... et comme de véritables petits miracles, car l'oeuvre qui nous reste dudit maître, pour être splendide, n'est pas très importante en nombre.
Tout ça parce que Monsieur Van Meergeren voulait se venger des critiques d'art, qui méprisaient ses oeuvres originales - à contre courant des modes, les temps étant déjà à "l'art moderne"- et qu'il voulait ridiculiser. Son objectif fut, paradoxalement, parfaitement atteint lorsqu'il se fit pincer par la justice : il allait enfin pouvoir confondre les experts et démontrer que leurs appréciations ne valaient pas un clou.
L'auteur en profite pour nous narrer aussi la biographie du "vrai" Veermer, dont on sait finalement peu de choses, et la macabre fin de Goering, qui fut l'un des collectionneurs trompés par notre faussaire, avec "Le Christ et la femme adultère".
J'avais commencé ce livre avant les vacances, et l'avais oublié à côté de mon lit, où je l'ai retrouvé en rentrant : c'est dire qu'il ne m'a pas passionnée. Si le sujet me semblait intéressant, je n'ai pas été enthousiasmée par la lecture. Outre le fait que le personnage principal n'est pas très sympathique, l'écriture ne m'a pas séduite. Trop lourde ? Trop narrative ? Peut-être, midinette, m'attendais-je à quelque chose du même genre que La jeune fille à la perle, que j'avais lu avant que ce soit un film et beaucoup aimé. Ou à un autre genre d'extrapolation que celle de Philippe Besson sur un tableau d'Edward Hopper dans L'arrière saison.
Mais ce n'est qu'à la fin de l'ouvrage (idiote ?) que j'ai compris, dans la note de l'auteur, qu'il s'agissait d'une histoire vraie, qu'on peut d'ailleurs lire en plus court (mais en anglais) sur Answer.com, qui compile quelques textes encyclopédiques sur ce peintre, ou sur mystudios.com, qui recense notamment tous les faux de Van Meergeren. Hum, cela explique donc que le style me paraisse plus journalistique que littéraire. Et selon moi, cela ne devrait pas s'appeler "roman", mais... reconstitution par exemple.
Intéressant malgré tout quant à l'histoire de la peinture, même si littérairement ce ne fut pas un grand plaisir...
Visiblement, je suis beaucoup plus critique que les internautes, qui ont tous aimé ce livre. En vrac, les critiques de Critiques Libres, Critiques de Livres, Sylire, Camille, Sophie Pujas sur à Voir à Lire, Thierry Collet, Florence Lorrain pour la librairie Atout Livre.
C'était peut-être parce que je n'étais pas dans la bonne humeur pour lire ce bouquin...
1 commentaire:
Salut Éclat du Soleil! Je te remercie d'avoir repris les rênes du moteur de recherche! Je me disais qu'on pourrait mettre une autre image que ma tête car ça n'a plus de sens! Alors si tu as une photo, un logo ou autre chose, envoie-le moi et je le mettrai! Le plus simple serait que je te transmette la gestion totale de l'outil mais je ne trouve pas comment changer l'adresse e-mail de l'administrateur...
Entre parenthèses, j'avais beaucoup aimé ce livre ;-)
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