Poursuivons donc avec Alessandro Baricco, dont le dernier titre "Sans Sang" ("Senza Sangue" en italien) vient de sortir en poche. Encore un petit livre qui se lit rapidement. Nous sortons du roman initiatique, mais pas du questionnement philosophique...
Comment faire pour donner un aperçu du livre sans trop déflorer le sujet, qui contient une sorte de suspens ? Comme sur la couverture du livre, ne donnons qu'une idée du début, qui se passe en pleine campagne, et où l'on comprend vite qu'on va être témoin d'une attaque armée dont on ne nous dévoilera le mobile que par petites touches... Puis nous suivrons le destin des personnages, un peu à la manière des westerns italiens (certaines scènes évoquent curieusement "Il était une fois dans l'Ouest", même si ni le lieu ni l'époque n'ont rien à voir).
Une belle écriture, des phrases courtes, sans fioritures inutiles. Mieux écrit que le Fermine : comme quoi on ne peut pas perpétuellement comparer les deux auteurs. Et je confirme après lecture de ce livre : celui que je préfère, c'est bien Baricco !
Qu'en pensent les autres ? Les avis sont partagés, et parfois "saignants"... Enthousiaste sur Voir ça, très critique dans L'Express Livres (côté journaliste) mais beaucoup plus positif côté lecteurs, mitigé sur Critiques libres et Critiques ordinaires.
2 commentaires:
Tiens, celui est dans ma bibliothèque depuis un certain temps, et je-ne-sais-quoi m'a toujours retenu de m'y lancer... Mais ce commentaire réveille ma curiosité!
Ni trop peu, ni pas assez: de la parole qui pèse juste , juste sur de l'indescriptible. fait fi de l'incohérence de monstre ou de sage de l'homme. Cela est. A prendre. pas moyen de laisser: le jeu de la vie.
Barrico écrit avec une plume d'os sur un caillou. pas de fioriture. on entend les mots du dedans respirer, sans geindre. sans roucouler. Que du nécessaire: une main de tendresse sur un dos raidi.
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